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mardi 25 juin 2013

Julie Tocqueville au PLOTHR




Si on savait les trous, on prendrait les loups
Exposition de Julie Tocqueville

Vernissage le mercredi 26 juin 2013 à partir 17h30
Exposition du mercredi 26 juin au samedi 20 juillet 2013




L’ESADHaR organise, depuis 2005, des résidences d’artistes à la Grand’Mare. Dans ce cadre, l’école a invité une dizaine d’artistes à créer des projets qui s’inscrivent dans le contexte particulier des Hauts de Rouen. Ces résidences ont pris des formes diverses, selon les projets des artistes : de créations collectives associant directement les enfants aux témoignages sur la vie des habitants des Hauts de Rouen, en passant par des réalisations plastiques, inscrites dans l’espace public, y réintroduisant une dimension poétique.

Retrouvez toutes les informations sur le blog : http://plothr.blogspot.fr


PLOTHR, centre commercial de la Grand’ Mare, 4bis rue François Couperin, 76000 Rouen
accès en TEOR, T2 arrêt Sainte-Claire
Exposition ouverte du mercredi au samedi de 14h à 18h, entrée libre


Les étudiants de Propédeutique exposent à la CCI du Havre





"J'MONTE MA BOITE AU-DELA DU REEL"

Une  « exposition à roulettes » : de grands modules architecturaux imaginés par des étudiants de l’Esadhar, campus du Havre.

Des entreprises du CDES ont invité les étudiants de propédeutique de l'Esadhar, à porter un regard sur leur univers.
C'est en toute subjectivité, que ces étudiants ont ensuite imaginé et réalisé des structures en plaques de plâtre.
Dans ces "boîtes" les éléments du réel et les univers personnels cohabitent parfois de manière tout à fait singulière ! 
Par cette initiative, le CDES a rendu possible une expérience pédagogique d'un grand intérêt.

Une expérience pédagogique initiée et soutenue par le CDES.

Inauguration le 28 juin 2013 à 11 heures
dans le hall de la CCI du Havre
 
(Esplanade de L'Europe, 76600 Le Havre)
Exposition du 28 juin au 23 août 2013


Horaires d'ouverture de la CCI > du lundi au vendredi de 8h à 18h.


mercredi 3 octobre 2012

l'ESADHaR participe à la nuit blanche en soutenant le projet de Thomas Cimolaï




Le 6 octobre,
Thomas Cimolaï expose "Oh my Ghost" dans le cadre de l'événement "Nuit Blanche". Cette exposition a
benéficié du soutient logistique de l'Esadhar Recherche / Idea — Code— 

Plus d'infos ici 

Thomas Cimolaï collabore régulièrement avec Jean-Michel Géridan, designer d'interactivité et enseignant à l'ESADHaR Campus du Havre dans les départements de design communication et d'art.



www.thomascimolai.com
www.webdrama.org


lundi 24 septembre 2012

Aurélie SEMENT / Natacha NISIC aux Grandes Galeries de l'ESADHaR


Finissage le mercredi 3 octobre 2012 à partir de 17h30 aux Grandes Galeries de l'ESADHaR, Campus de Rouen. 



L’exposition Natacha NISIC - Aurélie SEMENT inaugure un nouveau cycle d’expositions, initié par Stéphane CARRAYROU, prenant comme fil conducteur les problématiques variées que pose le geste. Le geste y sera envisagé au travers de divers médiums, selon diverses typologies et sous divers aspects. Par-delà les représentations du geste, nous questionnerons notamment le geste comme trace et comme inscription d’un processus de pensée.

Bien que leur œuvre ne puisse en aucune manière se réduire à cette problématique, Natacha Nisic et Aurélie Sement ont en commun de s’intéresser aux gestes du quotidien et aux gestes du travail. Là où Natacha Nisic porte surtout son regard sur la chorégraphie qu’initient les mains et les corps dans leurs déplacements et sur la manière dont les gestes supportent le langage, Aurélie Sement s’attache conjointement au mouvement des machines et à la rythmicité qu’elles impulsent à l’image, ainsi qu’à la manière dont des gestes et des  corps peuvent participer à la transformation d’espaces. Par ailleurs, alors que les images de Natacha Nisic sont fréquemment portées par un récit, celles d’Aurélie Sement sont solidarisées par des mises en résonance d’ordre essentiellement plastique. Elles se rejoignent sur des questions de temporalité. Par des moyens différenciés, leurs œuvres installent un dispositif d’écoute des images à la frontière entre le dicible et l’indicible.

 
Une éthique du geste.

Chacune à leur manière, Natacha Nisic et Aurélie Sement rendent palpable le fait qu’un geste ne saurait se réduire à n’être qu’un moyen au service d’une fin. Par la tension qu’elles insufflent dans leurs plans, par le suspens de certains gestes et la temporalité qu’elles impriment à leurs films, elles nous font accéder à une sorte d’éthique du geste. Un geste dont la caractéristique serait « qu’il ne soit plus question en lui ni de produire ni d’agir, mais d’assumer et de supporter » (G. Agamben, « Moyens sans fin. Notes sur le politique », Paris, Rivages et Payot, 1995, p. 68 de l’édition Rivages poche).

L'intégralité du communiqué de presse est téléchargeable ici.


Exposition du 28 juin 2012 au 3 octobre 2012 
du mardi au samedi, de 9h à 12h et de 14h à 18h



Grandes Galeries
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville
76000 Rouen

vendredi 21 septembre 2012

Rémy Jannot expose à l'association La Ruche, Sotteville-lès-Rouen




JE ME SOUVIENS
Vernissage le 21 septembre à partir de 18h30
exposition du 21septembre au 28 octobre


Entre souvenirs d'enfance et de voyage, Rémy Jannot nous délivre ici un ensemble de sculptures chargées de poésie.
De Montréal à Toronto en passant par Yellowstone Park, Vancouver, San Diego ou encore Denver, c'est au travers d'une grande boucle sur le continent Américain que ce corpus de réalisations a mûri. Empreint de toutes ces visions, croisées sur plus de 14 000 km de bitume, à bord d'un GMC Vandura, c'est un rêve de gamin qui devient réalité.

Nous ne sommes pas ici sur un carnet photographique, mais sur une vision bien personnelle de l'artiste, de son rapport avec l'espace et les grands espaces sauvages.
De la sculpture, parce que, comme le dit Rémy Jannot, « il n'y a que comme ça que je «dessine » correctement, que je suis capable d'exposer mon ressenti et de transmette une émotion ».

Des forêts fantomatiques dans le nord des grands lacs, aux mines de la Death Valley, les sculptures sont là, comme vivantes, respirantes, l'artiste s’évertue à rendre chaque pièce compréhensible au plus grand nombre. La sensibilité de chaque personne peut ainsi être touchée et créer sa propre histoire en tissant un rapport très personnel avec elle.
Franck F.Bell

Plus d'infos ici


Association La Ruche
3 rue Georges Petit
76300 Sotteville-lès-Rouen
www.associationlaruche.blogspot.com



mercredi 13 juin 2012

ab'stramgram, de Hyojin Moon et Arnaud Caquelard




Double exposition jusqu'au 27 juillet 2012 au 180 et à l'Abbatiale Saint Ouen, Rouen.


L’exposition ab’stramgram met en jeu les notions de décalage et de renversement, déjà présentes dans certaines œuvres de Hyojin Moon et Arnaud Caquelard, et centrales dans la mise en espace imaginée par les deux artistes pour l’abbatiale Saint-Ouen. Ils choisissent de venir à la rencontre d’une construction historique avec des matériaux contemporains, issus en partie de l’univers du chantier ou de la production industrielle.

Ainsi, avec Tetris, les deux artistes revisitent de manière contemporaine la notion de labyrinthe, tradition forte dans ce type d’architecture, en puisant dans les images de référence qui sont les leurs.

Ils ont conçu une mise en espace éparse, aérée, sorte de topographie sans paysage ou inversement, d’histoire sans narration, de réalité irréelle, invitant le spectateur à déambuler, à la recherche, à la découverte des œuvres, et à une lecture/relecture de cet édifice qu’est l’Abbatiale.

Le rapport aux jeux, à l’enfance, au déplacement ou plutôt au « contre-déplacement » sont des termes-clés de leur projet. Ils opèrent un renversement des propriétés des signes auxquels ils se réfèrent (signalétique, …), modifiant par exemple leur échelle.

Hyojin Moon et Arnaud Caquelard vivent et travaillent à Séoul et à Rouen. Ils sont diplômés de l’Ecole Régionale de Beaux Arts de Rouen.

Ouvert du mercredi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous

Le 180
180 rue Martainville
76000 Rouen

jeudi 5 avril 2012

Exposition "Roger Excoffon et la fonderie Olive" à la Galerie 65 de l'Esadhar













Exposition réalisée sur une proposition de Brigitte Monnier.

Roger Excoffon (1910-1983) fut durant plusieurs décennies une figure majeure de la typographie, du graphisme et de la communication visuelle en France.

Les principaux caractères qu'il conçut pour la fonderie Olive de Marseille entre 1945 et 1971, avec le soutien actif de son directeur Marcel Olive, sont devenus des classiques de l’imprimerie publicitaire. Ils ont par ailleurs envahi l’espace urbain et les façades des magasins bien au-delà de la France et demeurent toujours visibles : nous avons tous rencontré un jour le Banco, cet alphabet de lettres capitales brut et dynamique, ou le Mistral, adaptation réussie de l’écriture de l’homme du xxe siècle.
Sandra Chamaret et Julien Gineste animent l'atelier de design graphique Grand ensemble depuis 2005. Parallèlement à leur pratique, ils enseignent tous deux, l'une à l'École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, l'autre à l'École Estienne. Ils ont écrit en collaboration avec Sébastien Morlighem "Roger Excoffon et la fonderie Olive", ouvrage paru en 2010 chez Ypsilon éditeur.


Exposition du 3 au 19 avril 2012
du lundi au vendredi de 14h à 18h


Conférence de Sandra Chamaret et Julien Gineste, commissaires de l'exposition, le jeudi 19 avril à 16h en salles des conférences del'ESADHaR

Finissage d'exposition le 19 avril à partir de 18h à la Galerie 65


Galerie 65 à l’Esadhar, Campus du Havre
65, rue Demidoff
76600 Le Havre
tél. : 02 35 53 30 31
fax : 02 35 24 04 38
www.esadhar.fr





mardi 5 juillet 2011

Exposition Fabula Graphica 3 / Visions d'un monde créolisé, dans les Grandes Galeries de l'Erba de Rouen

Vue générale de la première salle
Oeuvres de Jochen Gerner
Oeuvres de Frédéric Bruly Bouabré
Oeuvres de François Bouillon
Oeuvres de Henk Visch et Barthélémy Toguo
Oeuvres de Gabrielle Manglou


Vernissage de l'exposition Visions d’un monde créolisé, Hommage à Édouard Glissant, mercredi 18 mai à 17h30.


avec:

Frédéric Bruly Bouabré
François Bouillon
Jochen Gerner
Gabrielle Manglou
Jean-Jacques Rullier
Nedko Solakov
Barthélémy Toguo
Henk Visch
Huang Yong Ping


Avec l’exposition « Fabula Graphica 3 » se clôture un cycle d’expositions collectives et monographiques ayant pris comme fil rouge la problématique générale de la fable. La fable envisagée comme une manière de véhiculer, au même titre que les mythes ou les contes de sagesse un imaginaire collectif et un rapport imagé au monde.

Ces expositions ont été nitiées par Stéphane CARRAYROU, curator indépendant et professeur de théorie des arts à l’Ecole régionale des Beaux-arts de Rouen. Elles ont réuni depuis 2007 des artistes tels que Virginie BARRE, Abdelkader BENCHAMMA, Mark BRUSSE, Sebastian DIAZ MORALES, Jan KOPP, Olivier LEROI, Guillaume PINARD, Aurélie SALAVERT, Fernando SANCHEZ-CASTILLO, The Royal Art Lodge (Michaël DUMONTIER, Marcel DZAMA, Neil FARBER) et Stephen WILKS.

Dans le cadre des trois expositions collectives du cycle « Fabula Graphica », le dessin constitue un médium privilégié mais non exclusif. Le terme « Graphica » est à prendre au sens large de graphie, d’inscription d’un processus de pensée. Chacune des trois expositions se singularise dans son accrochage et par les significations circulant entre les œuvres.

« Fabula Graphica 1 » (avril - mai 2009) était sous-titré « Formes brèves à l’écoute de la rumeur du monde ». Chacune des œuvres - dessins, livres d’artistes, petites sculptures – condensait, sous une forme poétique ramassée, une vision du monde; une vision souvent teintée d’humour et polysémique dans les résonances de sens qu’elle suscitait.

« Fabula Graphica 2 » (mai – juin 2010) était sous-titré « Visions d’un monde mouvant » - « Visions d’un monde hanté ». Mouvant, comme le sont actuellement nos repères, qu’ils soient mentaux, philosophiques, géographiques ou politiques. Mouvant, comme l’est aussi l’univers onirique du film d’animation, auquel se sont essayés plusieurs des artistes participant à l’exposition. Hanté, comme l’est notre monde contemporain, tout à la fois par des menaces de dissolution, d’effondrement, et par d’entêtantes réminiscences d’images cinématographiques ou photographiques, d’écrits, d’oeuvres d’art du passé.

La problématique de « Fabula Graphica 3 » tournera autour des notions d’inventaire du monde réel et mythologique et de mythologie personnelle; elle s’ouvrira notamment aux mythologies africaines et chinoises. Le sous-titre de ce troisième volet est « Visions d'un monde créolisé », en référence à ce qu’Edouard GLISSANT appelle la « créolisation du monde », à savoir une identité envisagée, non pas sous la forme d’appartenances nationales, de racines et de cultures ataviques, mais comme rhizome, comme racine allant à la rencontre d’autres racines et s’enrichissant de ce contact. Une conception qui rejoint la définition que Pierre REVERDY propose de l’image poétique comme « association d’idées lointaine et juste ».

Le communiqué de presse complet de l'exposition est téléchargeable ici.

Exposition du 18 mai au 25 juillet et du 16 août au 3 septembre 2011
Du mardi au samedi de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures (sauf jours fériés) 

 
Galeries de l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen
Aître Saint-Maclou
186 rue Martainville
76000 Rouen
Tél. 02 35 71 38 49
erba.rouen1@wanadoo.fr


Remerciements aux préteurs : François Bouillon, Gabrielle Manglou, Jean-Jacques Rullier, Henk Visch, les galeries Agnès b, Paris; Anne Barrault, Paris; Béatrice Binoche, Saint-Denis de La Réunion; Continua, San Gimignano; Kamel Mennour, Paris; Lelong, Paris; le Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Paris et Item éditions, Paris.

jeudi 5 mai 2011

Exposition Quant au Livre 6/ Vincent Côme à la Galerie Martainville






Vernissage de l'exposition Quant au livre 6 / Vincent Côme, lundi 23 mai à 17h30 à la Galerie Martainville de l'Erba de Rouen.

Le livre expérimental est une forme hybride qui engage des croisements et des correspondances entre le livre, l'écrit et l’art contemporain. Il est une oeuvre à part entière, une création originale, unique ou multiple où peuvent s'associer des textes, des images et d'autres éléments plastiques.


« Pénurie de ciment c’était le titre d’un article d’un journal marocain que je découvrais à l’occasion d’une escale à Casablanca pour Dakar.
Un hasard ou plutôt une coïncidence me ramenant à l’espace construit, l’espace en devenir.
Deux ans plus tôt Marrakech, vue d’avion à l’atterrissage semblait cerné par de vastes ensembles en construction. Une frustration de ne pouvoir m’y rendre, voir de plus près ces nouveaux quartiers marquant un réel changement de la région.
(…)
« pénurie de ciment » comment un pays peut-il être en pénurie de ciment ?
(…)
Le pays semble un véritable chantier.
En être, faire partie du monde, se mouler dans l’uniformité des constructions qui se dessinent parfois si loin de ces lieux. (…)
Rangé, calé, normé l’enceinte ouverte et dressée. La nature parquée. L’horizon, une merveille rarement vu.
L’ailleurs est là ! Ici ! Tout autour !
Des squelettes d’immeubles se dressent au milieu des moutons, sur les côtes, autour des baies.
Des hôtels de luxe, des bureaux, des vitrines commerçantes, des logements modernes, le commerce du futile et de l’arbitraire centrant les préoccupations. Tout ne sera que commerce.
(…)
L’ancien habitat, un objet de tourisme où l’on croira trouver de l’authentique. De l’authentique piège à touristes.
Pénurie de ciment.
Le Maroc change comme bien d’autres ont changé et changeront. »  

Vincent Côme 2011



Exposition du 10 au 25 mai 2011
Du mardi au samedi, de 9h à12h et de 14h à 18h (sauf jours fériés)

Galerie Martainville de l'Erba de Rouen
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville, 76000 ROUEN
Tél : 02 35 71 38 49 - télécopie 02 35 07 45 81

jeudi 24 mars 2011

Exposition "Chevallier - Marlot - Trémorin à l'Aître St Maclou" dans les Grandes Galeries de l'Erba








Florence Chevallier : La Chambre Invisible, 2005

Rémy Marlot : Rodin, 2008

Yves Trémorin : Figures, 2005


Vernissage de l'exposition Chevallier - Marlot - Trémorin à l'Aître St Maclou dans les Grandes Galeries de l'Erba, jeudi 24 mars à 17h30.


Florence Chevallier, Rémy Marlot, Yves Trémorin exposent ensemble à l’Aître St Maclou, Ecole Régionale des Beaux Arts de Rouen, des œuvres photographiques qui traversent l’histoire des représentations et remettent en lumière des éléments de notre mémoire collective. La photographie est pour ces trois artistes une même façon d'inscrire leur regard sur le monde, dans l'Histoire.

Histoire de l'art chez Rémy Marlot qui photographie les oeuvres de Rodin au musée, les sculptures servant de point d'ancrage à l'intérieur d'une fascinante saisie des ombres, reflets, passages de lumière, miroirs et voûtes, où notre rêve s'égare. Les formes sculptées par Rodin deviennent les figures de notre psyché, et voyagent en aval de notre histoire commune (le 19e siècle – l'Antique), révélant en amont notre présence au coeur de la création. Au delà des sculptures, le regard s’enfonce vers un espace trouble, à la luminosité inquiétante. Le Musée devient une maison menaçante aux contours indistincts.

Yves Trémorin bataille avec la force et la puissance symbolique de l’art héraldique pour les imposer à notre regard contemporain. Cette tension entre d’une part les figures et les blasons hérités de la tradition du Moyen-Âge et d’autre part la photographie d'objet, version affiche publicitaire du 20è siècle, provoque un choc visuel puis une proximité familière avec les emblèmes métamorphosées de notre société contemporaine : coutumes, habitus, rites, marquages, vêtements, effigies, modes, jeux de rôle, et en peinture l’alternance abstraction/figuration. Chez Trémorin, derrière chaque objet et chaque corps se cache une force primitive qui les pousse vers un espace vertueux.

Florence Chevallier propose, elle aussi, une vision obscure et animale de notre psyché, dans des photographies de « robes manteaux » dont les pans écartés ou repliés infiniment évoquent notamment la gravure de Gautier d'Agoty, « L'Ange Anatomique. » Ecorché, chair exposée, mouvements, textures, le corps absent qui autrefois portait ces vêtements, laisse en creux l'empreinte de son âme tourmentée, d'une sensualité morbide, que la lumière éclatante et les couleurs somptueuses rapprochent de l'art baroque. Une lignée de femmes dont l'histoire s'inscrit dans ces vêtements de soie, de velours, de fourrure nous rappelle les vanités et la célèbre tapisserie de la Dame à la Licorne , « A mon seul Désir » lorsque la femme renonce à ses parures pour accéder à une vie spirituelle.


Exposition du 24 mars au 29 avril 2011
Du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 (sauf jours fériés) 

 
Galeries de l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen
Aître Saint-Maclou
186 rue Martainville
76000 Rouen
Tél. 02 35 71 38 49
erba.rouen1@wanadoo.fr

jeudi 17 février 2011

Josué Rauscher et Julie Tocqueville à la galerie Störk


Vernissage de l'exposition DANS LE MAGASIN, sur une proposition de "Chez Edgar", jeudi 17 février à partir de 18 heures.

Josué Rauscher est actuellement en résidence au Plot HR, Pôle de résidences d’artistes de l’Ecole Régionale des Beaux-arts de Rouen. Julie Tocqueville est étudiante en cinquième année à l'Erba de Rouen.

DANS LE MAGASIN
avec:

John Cornu
Alexis Gaillard
Laurent Isnard
Luc Kheramand
Johan Parent
Andrès Ramirez
Josué Rauscher
Sébastien Remy
Julie Tocqueville
Stéphane Vigny


Exposition du17 février au 2 avril 2011
du jeudi au samedi de 14h à 18h. 

Rencontre et présentation de l'exposition par la responsable de Chez Edgar au bistrot Le Parisien, rue d'Amiens, le lundi 14 février à 17 heures.


Störk Galerie
81 rue d'Amiens
76000 Rouen
06.78.48.14.25/ 06.68.58.70.06
storkgalerie@gmail.com
storkgalerie.blogspot.com

jeudi 10 février 2011

Exposition BLACK SHOULD BLEED TO EDGE dans les Galeries de l'Erba de Rouen

O. Mosset, ZZ (2009), © Triple V, André Morin, Paris, Courtesy Galerie Triple V, Paris

Au fond, de gauche à droite: oeuvres de Gilles Furtwängler, Stéphane Dafflon,
Francis Baudevin, Julije Knifer, Christian Robert-Tissot. Photo: Erba, H. Digard

 

Au fond, de gauche à droite: oeuvres de Francis Baudevin, Julije Knifer,
Christian Robert-Tissot, Hugo Pernet. Photo: Erba, H. Digard


De gauche à droite: oeuvres de Steven Parrino, Philippe Decrauzat,
Francis Baudevin,Tania MouraudFrançois Morellet. Photo: Erba, H. Digard

De gauche à droite: oeuvres de Francis Baudevin, Tania Mouraud,
François Morellet, Damián Navarro. Photo: Erba, H. Digard

 

Vernissage de l'exposition BLACK SHOULD BLEED TO EDGE mardi 15 février 2011 à 17h30 dans les Grandes Galeries et à la Galerie Martainville de l'Erba de Rouen.


BLACK SHOULD BLEED TO EDGE
Une carte blanche à Philippe Decrauzat avec:

Francis Baudevin
Stéphane Dafflon
Philippe Decrauzat
Gilles Furtwängler
Julije Knifer 

François Morellet
Olivier Mosset
Tania Mouraud
Damián Navarro
Steven Parrino 

Hugo Pernet 
Christian Robert-Tissot

Dans le cadre de l'Atelier de Recherche et de Création Spot&Stop, mis en place à l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen par Lucile Encrevé en partenariat avec Le Spot, centre d'art contemporain du Havre, dans le but de produire une réflexion commune sur le discours des artistes, une carte blanche a été proposée à Philippe Decrauzat, artiste suisse né en 1974, pour être commissaire d'une exposition, du 15 février au 15 mars 2011, dans les Grandes Galeries de l'ERBA.

Titrée BLACK SHOULD BLEED TO EDGE, sa proposition réunit autour de lui des œuvres de onze artistes, peintres abstraits de générations diverses, dont la moitié appartient comme lui à la riche scène suisse contemporaine : Francis Baudevin, Stéphane Dafflon, Gilles Furtwängler, Julije Knifer, François Morellet, Olivier Mosset, Tania Mouraud, Damián Navarro, Steven Parrino, Hugo Pernet et Christian Robert-Tissot. Une exposition d'œuvres abstraites, noires et blanches, radicales et à distance (par l'humour, le jeu, l'appropriation), questionnant les limites de la peinture tout en la désacralisant, pensée autour d'œuvres clefs, dont ZZ (2009) d'Olivier Mosset, et pouvant être lue comme un apport au discours de Decrauzat.

En écho à l'exposition et dans le cadre du Laboratoire de recherche Edith (École Supérieure d’Art et Design Le Havre-Rouen), qui développe un état des lieux des éditions d’artistes et de graphistes des années 1980 à nos jours, la Galerie Martainville accueillera une sélection de multiples édités par le centre d'art contemporain et d'édition indépendant et expérimental Circuit, fondé en 1998 par une poignée d’anciens étudiants de l'Ecole cantonale d’art de Lausanne (dont Philippe Decrauzat) – édition à laquelle le titre même de l'exposition renvoie (bleed : impression à fond perdu, c'est-à-dire sans bords blancs).

Le mardi 15 février, Philippe Decrauzat donnera, pour éclairer ses choix, une conférence à 14h30 et Gilles Furtwängler une lecture de ses poèmes au cours du vernissage, qui débute à 17h30.

L'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen et Le Spot remercient les artistes, les prêteurs (Frac Bourgogne, Dijon et Frac Basse-Normandie, Caen), les galeries (Triple V, Paris, Praz-Delavallade, Paris et Dominique Fiat, Paris) pour leur précieuse collaboration à l'organisation de cette exposition, ainsi que les étudiants pour leur participation au montage et à la réalisation, au côté des artistes, des œuvres murales de Gilles Furtwängler et Damián Navarro.

Télécharger le document de visite ici.

Exposition du 15 février au 15 mars 2011
du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 (sauf jours fériés)

Galeries de l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen
Aître Saint-Maclou
186 rue Martainville
76000 Rouen
Tél. 02 35 71 38 49
erba.rouen1@wanadoo.fr


Le Spot est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication (D.R.A.C. Haute-Normandie), la Ville du Havre et le Conseil régional de Haute-Normandie. Le Spot est membre du Art Center Social Club.

lundi 10 janvier 2011

Exposition "Avec Piotr Kowalski" dans les Grandes Galeries de l'ERBA de Rouen


Visuel: Piotr Kowalski

Piotr Kowalski : Shrunken pieces, 1979

Piotr Kowalski : La machine pseudo-didactique, 1961
Au fond: Bettina Samson :  Nuclear dust #1 et #2, 2009

Jun Takita: Jusqu'aux recoins du monde, 2007

Jun Takita: Look for green, 2009

Jun Takita: Conversion de l'énergie, 1991

Jiro Nakayama: Poussière, 2006 

Jiro Nakayama : La phase, 1993 : deux ventilateurs sur socle, un spot sur pied

Rodolphe Delaunay: Télescope, 2009

Rodolphe Delaunay: Cyclop panoramic: boule de cristal, judas optique, socle, 2010
Au fond:
Jun Takita: Look for green, 2009  et  Light only light, 2004-2010

Rodolphe Delaunay: Promenade au clair de lune (1tr/jr), 2009, 30 x 35 x 80 cm
Disque vinyle 33 tours de la sonate n° 14 Op. 27, n° 2 de Beethoven, socle, tête de lecture,
moteur de télescope, batterie

Bettina Samson: Spectre

Vernissage de l'exposition Avec Piotr Kowalski vendredi 14 janvier à 17h30 dans les Grandes galeries de l'Erba de Rouen.

Une proposition de Jean-Christophe Bailly et Jason Karaïndros avec:

Rodolphe Delaunay
Piotr Kowalski
Jiro Nakayama
Bettina Samson
Jun Takita

Extrait du communiqué de presse:

Depuis sa disparition, Piotr Kowalski (1927-2004), l’un des artistes les plus importants et les plus singuliers de la deuxième moitié du 20ème siècle, a été “oublié”, en tout cas par les institutions d’art moderne et contemporain où il a pourtant souvent été exposé. A l’initiative de Jason Karaïndros, qui a fait partie de l’atelier que le sculpteur a dirigé à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen organise une exposition qui veut être un premier pas sur le chemin d’une reconnaissance nécessaire. D’emblée, l’idée a été de coupler la présentation de quelques œuvres-clefs de l’artiste à celle de jeunes artistes d’aujourd’hui travaillant dans le même champ d’imagination, celui de démarches où l’attention à ce qui se libère pour la pensée dans les sciences de la nature joue un rôle prédominant.

Réunis par Jason Karaïndros, artiste et professeur de multimedia à l’Ecole de Rouen et par Jean- Christophe Bailly, auteur d’une monographie et de nombreux textes sur Kowalski, quatre jeunes artistes, donc, ont accepté de donner corps par leurs travaux à cette idée d’une continuité spéculative de l’art contemporain. Deux d’entre eux, Jiro Nakayama et Jun Takita, ont été des élèves puis des assistants de Piotr Kowalski, dont les liens avec le Japon ont été très étroits. Les deux autres, plus jeunes (Bettina Samson et Rodolphe Delaunay), ne l’ont pas connu. Mais ce qui est en jeu, ce ne sont certes pas des influences, encore moins une famille, c’est une certaine communauté d’attitude, et la décision d’une modernité radicale.

Télécharger l'intégralité du communiqué de presse ici


Exposition du 14 janvier au 5 février 2011
du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 (sauf jours fériés)





Grandes Galeries de l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen
Aître Saint-Maclou
186 rue Martainville
76000 Rouen
Tél. 02 35 71 38 49
erba.rouen1@wanadoo.fr