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lundi 2 décembre 2013

Les 5A de Rouen présentent "ils vendraient pères et mères pour aller aux states"





Le lundi 16 décembre se tiendra notre exposition
 "ils vendraient pères et mères pour aller aux states"

C'est avec une immense joie que nous vous accueillerons a cet occasion.
Cet évènement se tiendra au sein de la galerie Martainville à partir de 17h30.
Nous comptons sur votre présence.

Les élèves de cinquième année, "the last one" 


Galerie Martainville
186 rue Martainville à Rouen


jeudi 4 octobre 2012

Objet de pensée, sélection de formes éditoriales, à la Galerie Martainville


Zoé Autin, Archigisant, 2012



Objet de pensée
Exposition du 12 octobre au 7 novembre
Vernissage 11 octobre à 17 heures
Un choix de Lucile Encrevé et Dominique De Beir


Une sélection de formes éditoriales, livres et boîtes, espaces où les étudiants, à travers des textes et des documents, de la 1ère à la 5ème année, réfléchissent sur et à partir de  leurs propres travaux


Zoé Autin
Charlotte baudet
Claire Benoit
Ludivine Barré
Alice Cabrillac
Alice Delarue
Camille Demarez
Loic Dieulle
Laura Goujon
Sarah Guichet
Jim
Kevin Hoarau
Alice Jacques
Aurore Levasseur
Margaux Langlois
Roland Lauth
Amely Legrix
Anaïs Leliévre
Anne Sangnier
Julie Tocqueville
Marie Tohier
  

Galerie Martainville
ESADHaR, Campus de Rouen
186, rue Martainville
76000 Rouen

jeudi 12 avril 2012

Vernissage de l'exposition Préférences Système à la Galerie Martainville


Visuel : Yvan Salomone, 1991-2003...
Livre d'artiste, Collection Frac Haute-Normandie


Vernissage de l'exposition Préférences Système jeudi 12 avril à 17h30 à la Galerie Martainville (Campus de Rouen).


Invité à concevoir une exposition autour des éditions et livres d'artistes liés à la photographie dans les collections du Frac Haute-Normandie, le laboratoire de recherche Edith a confié le commissariat de cette exposition à trois de ses membres : Catherine Schwartz, Britt Sprogis (toutes deux artistes et éditrices), et William Bastard, étudiant en 4e année à l'ESADHaR.

Nous nous sommes, dans un premier temps, assez naturellement (et exclusivement) intéressés aux éditeurs et caractéristiques éditoriales des œuvres parmi lesquelles il convenait d'effectuer une sélection, en cohérence avec le domaine de compétence du laboratoire répondant à cette invitation autant que pour tenter de faire avancer (voire d'éprouver) les contours des recherches qu'il mène depuis deux ans.
Les critères de sélection que nous avons alors appliqués à cette partie du fonds définissaient en effet pour partie le champ de recherche du laboratoire (aucune œuvre datant d'avant 1980, pas d'exemplaire unique bien entendu, etc.). Mais l'édition "indépendante" et la "microédition", qu'il ne s'agira pas de définir ici, encore moins d'illustrer par cette exposition sont, au cœur même des recherches d'Edith, et de par leur nature-même, en perpétuelle redéfinition. Ainsi, alors que nous avions exclu dans un premier temps les œuvres éditées par des structures institutionnelles, des galeries, de "gros" éditeurs (Steidl),  avons-nous été contraints très rapidement à une analyse plus fine des contextes d'édition, ce qui, au-delà de l'enquête toujours excitante que cela oblige à mener (certaines enquêtes n'ayant pas abouti les éditions auront même été retenues "au bénéfice du doute"), nous rappela rapidement que les enjeux se situent bien ailleurs. Pas question en effet de priver l'exposition de certaines affiches de Claude Lévêque sous prétexte qu'elles auraient été financées par X ou Y, quand leur "continuité éditoriale",  pensée par l'artiste, était manifestement la même d'un éditeur (d'un producteur) à l'autre. Ni de telle édition d'Yvan Salomone, qui, pour être co-éditée par un Centre d'art, n'en est pas moins une œuvre donc chaque exemplaire, comme c'est le cas pour l'ensemble de ses éditions, est fabriqué par l'artiste selon le même protocole. Ni encore d'opposer la "fausse modestie" économique d'éditeurs institutionnels à l'apparence luxueuse de publications produites par des éditeurs indépendants et confidentiels.
La plupart des éditions prêtées par un fonds public d'œuvres (ou un collectionneur privé) ne peuvent être (sauf édition illimitée, réédition, fac-simile) manipulées par le public lui-même. Cette situation paradoxale, bien connue et contradictoire avec la forme de beaucoup de ces éditions, est bien entendu indispensable à leur conservation. A l'occasion de Préférences Système, nous avons tenté de résoudre momentanément la question en filmant, durant le temps court du montage de l'exposition (et ce davantage à la manière d'une photo souvenir que d'une archive muséale) la consultation par nos soins des éditions avant leur installation dans une vitrine. Le film qui en résultera, présenté de manière assez centrale dans le lieu de l'exposition, rendra compte du plaisir égoïste du commissaire lorsqu'il est autorisé à manipuler des œuvres, plus qu'il ne permettra un feuilletage virtuel (forcément déceptif lui aussi) par caméra interposée. Les éditions elles-mêmes, bien que présentées en vitrine, seront visibles et alignées comme les livres qu'elles sont (et non comme des bijoux).
Parallèlement, et en guise de documentation, le pdf fourni par le Frac pour la préparation de l'exposition, sur lequel figurent donc également les oeuvres non retenues, sera reproduit avec nos annotations de travail et consultable, rendant visible les choix, les erreurs de la sélection, et les quelques tricheries, parfois manifestes, opérées avec les critères de recherche afin d'emprunter au Frac Haute-Normandie nos éditions préférées.

William Bastard, Catherine Schwartz, Britt Sprogis
Laboratoire de recherche Edith
Edith remercie l'association Rec www.associationrec.fr pour sa participation technique au film


Le dossier de presse complet est téléchargeable ici.

Exposition du 13 avril au 12 mai 2012
du mardi au samedi, de 9h à 12h et de 14h à 18h

Galerie Martainville
Esadhar, Campus de Rouen
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville
76000 Rouen
tél. : 02 35 71 38 49
fax : 02 35 07 45 81

mardi 20 mars 2012

Vernissage de l'exposition Aître ici, être ailleurs à la Galerie Martainville


Visuel: Joséphine Bordas

Vernissage de l'exposition Aître ici, être ailleurs jeudi 22 mars à 17h30, à la Galerie Martainville, site de Rouen.

L'atelier de recherche et de création Aître ici, être ailleurs - Interventions urbaines multiples est coordonné par Dominique de Beir, Jean-Paul Berrenger et Bernard Lallemand.
De nombreuses interventions d'étudiants auront lieu dans la ville à compter du 22 mars et s'achèveront par un finissage au Plot HR le 10 avril 2012 à 17h30. 

Le programme complet est téléchargeable ici.

Exposition du 22 mars au 10 avril 2012
du mardi au samedi de 9h à 12h et 14h à 18h à la Galerie Martainville
du jeudi au samedi de 14h à 18h au Plot HR

Galerie Martainville
Esadhar, Campus de Rouen
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville
76000 Rouen
tél. : 02 35 71 38 49
fax : 02 35 07 45 81

PLOT HR
Centre commercial de la Grand’Mare 4 bis rue François Couperin
76000 Rouen
(accés en TEOR, T2 arrêt Sainte-Claire)
 

mercredi 18 janvier 2012

Vernissage de l'exposition "Editer la peinture" à la Galerie Martainville de l'Esadhar (Rouen)



Heidi Wood : badges, 2011, 42 mm de diamètre

Xavier Drong : Grad_01, 2011, impression jet d'encre, 50 x 65 cm

Oeuvres de Heidi Wood

Oeuvres de Heidi Wood, Emmanuelle Villard et Baptiste Roux,

Oeuvres de Heidi Wood, Miguel Angel Molina, Emmanuelle Villard et Xavier Drong

Oeuvres de Xavier Drong et Heidi Wood

Vernissage de l'exposition Editer la peinture, sur une proposition du laboratoire de recherche Edith,  jeudi 26 janvier 2012 à 18 heures à la Galerie Martainville de l'Esadhar (Rouen).

Editer la peinture I 

avec: 
Xavier Drong
Miguel-Angel Molina,
Miquel Mont
Baptiste Roux
Emmanuelle Villard
Heidi Wood

Dans le cadre des expositions "La fureur de l'éternuement", le Laboratoire de recherche Edith a invité les artistes participant à montrer du 26 janvier au 21 février 2012, dans la Galerie Martainville du site de Rouen, leurs éventuelles micro/auto-éditions constituant, par le croisement avec la photographie et l'objet, un questionnement sur la peinture, et son aura. Autre manière de signaler l'évolution et l'ouverture de la peinture, démontrant aussi dans sa rencontre avec l'édition sa contemporanéité. Distance d'une peinture insérée dans la photographie (photographiée, chez Wood, ou peinte avec des outils numériques, chez Drong et Roux), d'une peinture-objet qui cherche le sourire du regardeur (chez Molina, Mont et Wood), d'une peinture redoublée, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre (chez Wood et Villard) : six des artistes présentés à "La Fureur" inventent un nouveau rapport de la peinture à l'édition, de l'œuvre unique à l'œuvre reproductible, ébranlant (comme dirait Walter Benjamin) l'autorité d'une chose devenue impure et participant, par le questionnement, à son impossible définition. 

Lucile Encrevé

Exposition du 26 Janvier au 21 Février 2012
du mardi au samedi de 9h à 12h et 14h à 18h

 
(Photographies Hervé Digard/Esadhar)

Galerie Martainville à l’Esadhar, campus de Rouen.
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville
76000 Rouen.
Tél. : 02 35 71 38 49 
Fax : 02 35 07 45 81
www.esadhar.fr
 

jeudi 5 janvier 2012

Vernissage de l'exposition Fenêtre sur rue / Rouen (11ème volet) à la Galerie Martainville.


Visuel : William Bastard
Chloé Cavelier : sans titre
Mickael Halley : sans titre
Jim : sans titre






Léopold Guillerme : sans titre
Kevin Lapert : The phantom
Akira Inumaru- Toucher l'arc-en-ciel

Vernissage de l'exposition Fenêtre sur rue / Rouen (11ème volet)  jeudi 5 janvier à partir de 17h30 à la Galerie Martainville.

Vidéos des étudiants de l'ESADHAR, site de Rouen, dans le cadre de l'A.R.C. "FENÊTRE SUR RUE", sur une proposition de Jason Karaïndros

L' A.R.C. "FENÊTRE SUR RUE" se présente sous forme d'exposition - vidéo projection vers la rue, de la tombée du jour jusqu'à minuit, sur la vitrine de la Galerie Martainville de l'Esadhar, site de Rouen.

Il s'adresse aux étudiants des années 2 à 5 qui sont invités à réaliser des travaux spécifiques pour ce contexte. Il s'inscrit dans un cycle d'expositions qui relie d'autres écoles d'art suite à des invitations “cartes-vidéo blanches” lancées par Jason Karaïndros artiste et professeur de multimédia à l'Esadhar, à des artistes et professeurs d’autres écoles d’art qui programment des ensembles de vidéos de leurs étudiants pour ce type de contexte.

Les vidéos sélectionnées doivent être sans son, de durée relativement courte ou très courte et l'ensemble de la programmation ne doit pas dépasse une heure.

- En 2005, une première invitation était lancée à Brigitte Zieger et à ses étudiants de l'École Nationale Supérieure d'Art de Nancy.
- En janvier 2006, Francisco Ruiz de Infante a présenté des vidéos de ses étudiants de l'École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg.
- En novembre 2006, l’invitation à été donnée à Stéphane Pichard et à ses étudiants de l’Ecole Supérieure d’Art de Rueil Malmaison.
- En 2007, c'était justement les Beaux-Arts de Rueil qui "renvoyaient l'ascenseur" aux étudiants de l'ERBA de Rouen pour montrer leur travail dans l'exposition Vitrine Vidéo à la Médiathèque Jacques Baumel à Rueil dans le cadre des Rendez-vous du numérique.
- En 2008 pour le 4ème volet, c'était pour la première fois au tour des étudiants de l'ERBA de Rouen de présenter leur travail.
- En janvier 2009, la 5ème carte blanche-vidéo était donnée à Joël Bartoloméo et à ses étudiants de l'École Supérieure d'Art de Grenoble.
- En février 2009, le 6ème volet de Fenêtre sur Rue était de nouveau confié aux étudiants de l'ERBA de Rouen, le choix des vidéos réalisé par J. Karaïndros et le montage final par l'étudiante Marina Polack.
- En janvier 2010, le 7ème volet de Fenêtre sur Rue était une carte blanche-vidéo donnée à Stéphane Trois Carrés et à ses étudiants de l'École Supérieure d'Art du Havre.
- En février 2010, le 8ème volet de Fenêtre sur Rue était confié aux étudiants de l'ERBA de Rouen, le choix des vidéos a été réalisé par J. Karaïndros et le montage final par l'étudiant Jim, alias Twiggy Sullivan.
- En janvier 2011, le 9ème volet était confié aux étudiants de l'ERBA de Rouen, le choix des vidéos a été réalisé par J. Karaïndros et le montage final par l'étudiant Roland Lauth .
- En février 2011, la 10ème "Fenêtre sur Rue"- carte blanche-vidéo était confiée à à Éric Maillet et à ses étudiants de l'École Nationale Supérieure d'Arts de Paris-Cergy.
- En janvier 2012 le 11ème volet est confié aux étudiants de l'ERBA de Rouen, le choix des vidéos  réalisé par J. Karaïndros et le montage final par l'étudiant William Bastard.
- En février 2012 la 12ème  Fenêtre sur Rue - carte blanche-vidéo sera confiée par Manuela Marques à Gérard Cairaschi et à leurs étudiants de l'Ecole Supérieure d'Arts et de Desing de Reims.

Coordination de ces expositions - A.R.C. : Jason Karaïndros
 

Projections  du 5 janvier au 2 février 2012
du mardi au samedi de 17 heures à 23 heures sauf les jours fériés


Galerie Martainville à l’Esadhar, campus de Rouen.
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville
76000 Rouen.
Tél. : 02 35 71 38 49 
Fax : 02 35 07 45 81
www.esadhar.fr

mercredi 7 décembre 2011

Vernissage de l'exposition AMERICAN DREAM à la galerie MARTAINVILLE


Visuel : Magali Decaen, Juliette Feck et Romain Hondemarck


Vernissage de l'exposition AMERICAN DREAM à la galerie MARTAINVILLE à l’esadhar, campus de Rouen jeudi 8 décembre à partir de 17h30.

Cette exposition est destinée à promouvoir le voyage à New York des étudiants de 5ème année.

Exposition du 8 décembre 2011 au 4 janvier 2012
du mardi au samedi de 9h à 12h et 14h à 18h
sauf les jours fériés  


Galerie Martainville à l’Esadhar, campus de Rouen.
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville
76000 Rouen.
Tél. : 02 35 71 38 49 
Fax : 02 35 07 45 81
www.esadhar.fr

jeudi 17 novembre 2011

Vernissage de l'exposition Carte blanche Edith à la Galerie Martainville de l'Esadhar

Visuel : Maxime Harnois

Vue de la galerie Martainville



Vernissage de l'exposition Carte blanche Edith jeudi 17 novembre à partir de 17h30, à la Galerie Martainville de l'Esadhar, site de Rouen.

avec:
François Belsoeur

Guillaume Ginet
Maxime Harnois
Britt Sprogis

François Belsoeur, Guillaume Ginet, Maxime Harnois et Britt Sprogis ont obtenu le DNSEP à l'Esadhar en 2010 et 2011.

Exposition du 17 novembre au 3 décembre 2011
du mardi au samedi de 9h à 12h et 14h à 18h


Galerie Martainville à l’Esadhar, campus de Rouen.
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville
76000 Rouen.
Tél. : 02 35 71 38 49 
Fax : 02 35 07 45 81
www.esadhar.fr

jeudi 6 octobre 2011

Vernissage de l'exposition “Il Paesaggio in transito, Vingt-quatre voyageurs en quête d’île“ à la Galerie Martainville



Vue d'ensemble, galerie Martainville

Edition originale de Ghislaine Vappereau,
Riguardo al puposiciliano, 2010

Vue d'ensemble, galerie Martainville
Sur la table, à droite, Sarah Klingemann, Le Grand Tour

Vue d'ensemble, galerie Martainville
Sur la table, droite: Franca Trovato, Confiscato, 2010
A gauche: Sylvie de Meurville, Voyages en Sicile, 2010

Vue d'ensemble, galerie Martainville
Sur la table, debout: Anne-Lise Dehée, Stromboli, 1992/2003, éditions Iles Célèbes, 2004
Devant: Lison De Ridder et Guido De Ridder,  Se mouiller à Cefalù, 2007/2010,
dimensions variables
Vue d'ensemble, galerie Martainville

Vue d'ensemble, galerie Martainville
Sarah Klingemann, Le grand tour



Vernissage de l'exposition Il Paesaggio in transito, Vingt-quatre voyageurs en quête d’île,  dans le cadre de l’atelier de Recherche la Normandie et la Sicile, exposition d’éditions d’artiste jeudi 13 Octobre 2011 à partir de 17h30 à la Galerie Martainville.

Vingt-quatre voyageurs français – artistes, écrivains et autres- arrivés en Sicile dans des circonstances très diverses, confient à un livre leurs impressions de l’Ile.

Arrivés en Sicile dans les vingt dernières années, dans des circonstances et selon des temporalités extrêmement diverses, tous ont été marqués par cette expérience.

Certains d’entre eux se sont rendus en Sicile pour un projet artistique ou littéraire personnel soutenu par les institutions françaises et, en particulier, par le Centre Culturel Français de Palerme et de Sicile. D’autres ont participé à la création de spectacles de danse ou de théâtre à la Fondazione Orestiadi de Gibellina ou au Teatro Garibaldi de Palerme. Le programme Erasmus a en outre encouragé la venue d’étudiants et de professeurs de l’ ESADHaR, site Rouen, jumelée avec l’Accademia di Belle Arti de Palerme. D’autres encore oeuvrent à l’échelle de la Méditerranée pour la diffusion de projets culturels qui impliquent la Sicile. Pour quelques-uns, enfin, ce sont des liens affectifs, familiaux ou sentimentaux, qui les retiennent ou, pour le moins, les incitent à de fréquents ou durables séjours dans l’Ile.

Si certains de nos voyageurs ont imaginé le voyage à Palerme pour réaliser un projet de livre lié à la ville, la plus grande partie d’entre eux a accouché de son oeuvre des mois après le retour en France.


Les livres réunis présentent des formats et des caractéristiques techniques très divers : des exemplaires uniques s’alternent avec des éditions rares à tirage limité, des carnets de voyage pleins de dessins au crayon avec des ré-élaborations photographiques, des livres de poche avec des livres-installation… Les livres exposés témoignent ainsi de la vitalité de ce domaine particulier de la recherche artistique, pas encore totalement exploré. Les visions de la Sicile qui émergent de cette collection sont tout aussi variées, confirmant la complexité même de cette terre. Divers artistes trouvent l’inspiration dans le monde encore riche et coloré des traditions populaires, des pupi et des fables, de certains usages religieux ou des formes de l’artisanat. D’autres restent émerveillés par la nature sicilienne, à la fois pierreuse et vitale, frappés par le printemps précoce et l’été brûlé par le soleil, foudroyés par la beauté violente et les suggestions oniriques du paysage tellurique. Mais la Sicile est une terre de contrastes et c’est précisément la part d’ombre qui donne naissance à d’autres oeuvres, plus désenchantées, centrées sur la destruction contemporaine du littoral ou sur l’empreinte de la Mafia dans le paysage de l’intérieur des terres. L’histoire et l’actualité multiculturelle de l’Ile n’échappent pas à certains de nos voyageurs, migrateurs eux-aussi, qui rappellent la vocation de carrefour de l’île et son identité perpétuellement renouvelée. Deux livres enfin évoquent, bien que de façon très distincte, la personnalité excentrique et énigmatique de l’écrivain Raymond Roussel, mort à Palerme en 1933, auquel est dédiée la Médiathèque du CCF de Palerme.

Nous présentons en outre l’oeuvre d’Anna Guillot, professeur à l’Accademia di Belle Arti de Catane et experte du livre d’artiste, ainsi que le film de Sarah Klingemann (Le Grand Tour) né de son séjour à la Villa Médicis de Rome et de ses pérégrinations le long des chemins de fer italiens.


Commissaires d’exposition : Anne-Clémence de Grolée, Dominique De Beir.

Anne-Clémence de Grolée, plasticienne, vit à Palerme depuis 1997. Elle est à l’origine de ce projet avec Salvatore Savoia : en janvier 2011 une première exposition/table ronde a été organisée à la Società Siciliana per la Storia Patria de Palerme.


Exposition du 11 octobre au 8 novembre 2011

Du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à18h


Galerie Martainville à l’esadhar, campus de Rouen.
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville
76000 Rouen.
Tél. : 02 35 71 38 49 
Fax : 02 35 07 45 81
www.esadhar.fr

jeudi 5 mai 2011

Exposition Quant au Livre 6/ Vincent Côme à la Galerie Martainville






Vernissage de l'exposition Quant au livre 6 / Vincent Côme, lundi 23 mai à 17h30 à la Galerie Martainville de l'Erba de Rouen.

Le livre expérimental est une forme hybride qui engage des croisements et des correspondances entre le livre, l'écrit et l’art contemporain. Il est une oeuvre à part entière, une création originale, unique ou multiple où peuvent s'associer des textes, des images et d'autres éléments plastiques.


« Pénurie de ciment c’était le titre d’un article d’un journal marocain que je découvrais à l’occasion d’une escale à Casablanca pour Dakar.
Un hasard ou plutôt une coïncidence me ramenant à l’espace construit, l’espace en devenir.
Deux ans plus tôt Marrakech, vue d’avion à l’atterrissage semblait cerné par de vastes ensembles en construction. Une frustration de ne pouvoir m’y rendre, voir de plus près ces nouveaux quartiers marquant un réel changement de la région.
(…)
« pénurie de ciment » comment un pays peut-il être en pénurie de ciment ?
(…)
Le pays semble un véritable chantier.
En être, faire partie du monde, se mouler dans l’uniformité des constructions qui se dessinent parfois si loin de ces lieux. (…)
Rangé, calé, normé l’enceinte ouverte et dressée. La nature parquée. L’horizon, une merveille rarement vu.
L’ailleurs est là ! Ici ! Tout autour !
Des squelettes d’immeubles se dressent au milieu des moutons, sur les côtes, autour des baies.
Des hôtels de luxe, des bureaux, des vitrines commerçantes, des logements modernes, le commerce du futile et de l’arbitraire centrant les préoccupations. Tout ne sera que commerce.
(…)
L’ancien habitat, un objet de tourisme où l’on croira trouver de l’authentique. De l’authentique piège à touristes.
Pénurie de ciment.
Le Maroc change comme bien d’autres ont changé et changeront. »  

Vincent Côme 2011



Exposition du 10 au 25 mai 2011
Du mardi au samedi, de 9h à12h et de 14h à 18h (sauf jours fériés)

Galerie Martainville de l'Erba de Rouen
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville, 76000 ROUEN
Tél : 02 35 71 38 49 - télécopie 02 35 07 45 81