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lundi 24 septembre 2012

Aurélie SEMENT / Natacha NISIC aux Grandes Galeries de l'ESADHaR


Finissage le mercredi 3 octobre 2012 à partir de 17h30 aux Grandes Galeries de l'ESADHaR, Campus de Rouen. 



L’exposition Natacha NISIC - Aurélie SEMENT inaugure un nouveau cycle d’expositions, initié par Stéphane CARRAYROU, prenant comme fil conducteur les problématiques variées que pose le geste. Le geste y sera envisagé au travers de divers médiums, selon diverses typologies et sous divers aspects. Par-delà les représentations du geste, nous questionnerons notamment le geste comme trace et comme inscription d’un processus de pensée.

Bien que leur œuvre ne puisse en aucune manière se réduire à cette problématique, Natacha Nisic et Aurélie Sement ont en commun de s’intéresser aux gestes du quotidien et aux gestes du travail. Là où Natacha Nisic porte surtout son regard sur la chorégraphie qu’initient les mains et les corps dans leurs déplacements et sur la manière dont les gestes supportent le langage, Aurélie Sement s’attache conjointement au mouvement des machines et à la rythmicité qu’elles impulsent à l’image, ainsi qu’à la manière dont des gestes et des  corps peuvent participer à la transformation d’espaces. Par ailleurs, alors que les images de Natacha Nisic sont fréquemment portées par un récit, celles d’Aurélie Sement sont solidarisées par des mises en résonance d’ordre essentiellement plastique. Elles se rejoignent sur des questions de temporalité. Par des moyens différenciés, leurs œuvres installent un dispositif d’écoute des images à la frontière entre le dicible et l’indicible.

 
Une éthique du geste.

Chacune à leur manière, Natacha Nisic et Aurélie Sement rendent palpable le fait qu’un geste ne saurait se réduire à n’être qu’un moyen au service d’une fin. Par la tension qu’elles insufflent dans leurs plans, par le suspens de certains gestes et la temporalité qu’elles impriment à leurs films, elles nous font accéder à une sorte d’éthique du geste. Un geste dont la caractéristique serait « qu’il ne soit plus question en lui ni de produire ni d’agir, mais d’assumer et de supporter » (G. Agamben, « Moyens sans fin. Notes sur le politique », Paris, Rivages et Payot, 1995, p. 68 de l’édition Rivages poche).

L'intégralité du communiqué de presse est téléchargeable ici.


Exposition du 28 juin 2012 au 3 octobre 2012 
du mardi au samedi, de 9h à 12h et de 14h à 18h



Grandes Galeries
Aître Saint-Maclou
186, rue Martainville
76000 Rouen

vendredi 11 mai 2012

Vernissage de l'exposition "Julien Prévieux - Stratagèmes et espaces clos" dans les Grandes Galeries de l'ESADHaR


Visuel : George Bernard Shaw, "Cabane d'écriture"

Le lotissement, détail

Le lotissement,

What Shall We Do Next, film d’animation

What Shall We Do Next (animation) et Anomalies construites (vidéo)

Vernissage de l'exposition Julien Prévieux - Stratagèmes et espaces clos mercredi 16 mai à partir de 17h30 dans les Grandes Galeries de l'ESADHaR (Campus de Rouen).

Une proposition de Bernard Lallemand.

Julien Prévieux s’est fait remarquer sur la scène artistique contemporaine dans les années 2000 par ses lettres de non-motivation (Editions Zones). L’artiste a répondu à plus d’un millier d’offres d’emploi comme si celles-ci lui étaient adressées personnellement. Dans ces lettres, il joue tous les rôles possibles pour annoncer qu’in fine, il n’est absolument pas intéressé par l’emploi proposé. Les réponses en retour des DRH sont, la plupart du temps, très impersonnelles, autant de lettres stéréotypées et automatisées produites par la machine bureaucratique du monde de l’entreprise. Si cette action absurde a été si remarquée c’est qu’il retourne à l’envoyeur sa propre absurdité et met en lumière le vide de sa mécanique grotesque. 

Dans son film Post-post-production (2004) Julien Prévieux avait retravaillé l’intégralité des plans du James Bond intitulé « Le monde ne suffit pas » en ajoutant des effets spéciaux à outrance sur l’original déjà surchargé jusqu’à en faire un objet hypnotique et indigeste.
Dans ces deux projets, les Lettres de non-motivation et Post-post-production, on voit se dessiner une méthode qui s’apparente à celle du hacker. Nul doute que cette stratégie de résistance par le contre-emploi, le surrégime est éminemment politique. L’Esadhar Rouen/Le Havre présentera dans les grandes galeries d’exposition de l’Aître Saint-Maclou à Rouen sous le titre « Stratagèmes et espaces clos », plusieurs pièces récentes de l’artiste.
 
Le lotissement (projet en cours depuis 2008), une installation composée d’un certain nombre de reconstitutions de lieux de travail que furent les laboratoires, bureaux et ateliers de personnages aussi illustres que Gustave Malher, Ludwig Wittgenstein, Alexander Graham Bell, ou Virginia Woolf… Ce sont des lieux de retrait ou la pensée se met en action, autant de cabanes célèbres réunis dans un même espace utopique. L’échelle de ces “architectures”, leur opacité et leur couleur monochrome grise évoque les mausolées de célébrités que l’on rencontre au Panthéon ou au Père Lachaise. L’Esadhar de Rouen réalisera pour l’occasion une nouvelle construction avec l’aide de quelques étudiants dans son atelier de menuiserie. C’est le garage de William Hewlett et David Packard qui viendra enrichir cette prestigieuse collection. Il s’agit d’une construction modeste mais hautement symbolique puisqu’elle est reconnue comme étant le lieu de naissance de la Silicon Valley en Californie.
 
Deux autres réalisations seront présentées dans cette exposition. 
What Shall We Do Next, un film d’animation qui est une « archive de gestes à venir ». Les mouvements exécutés ont tous été déposés par des entreprises entre 2006 et 2011 auprès de l’agence américaine USPTO (United States Patent Trademark Office) lors de l’invention de nouveaux appareils, tablettes, téléphones portables, ordinateur, outils médicaux ou encore périphériques de consoles de jeux. Pour fonctionner ces objets requièrent des actions spécifiques décrites à l’avance alors qu’ils n’existent pas encore. La vidéo donne à voir ces mouvements que nous effectuerons dans un futur proche, un enchaînement de figures qui transforme la vidéo de démonstration en abstraction chorégraphique aussi luide qu’étrange.
Et Anomalies construites, une vidéo réalisée en 2011 qui rend compte de la manière dont certaines activités ludiques peuvent induire un travail très utile. Un lent travelling dans un open space montre un alignement d’écrans d’ordinateurs affichant des paysages abstraits correspondant aux pages d’accueil des différents logiciels de conception 3D. En voix off, deux narrateurs confrontent leur vision des dispositifs de contribution bénévole du web : « Je me suis mis à travailler gratuitement en pensant jouer, sans qu’on m’y force, à écrire des articles qui profitent à d’autres, à aider Google à numériser des livres, à modéliser des bâtiments…» constate un des narrateur.

Dans Stratagèmes et espaces clos, Julien Prévieux rend un hommage ambivalent aux grands créateurs et nous indique que nos espaces de liberté individuelle se réduisent très vite car les grandes multinationales ont déjà cadenassé le futur.
Il ne reste donc plus aujourd’hui que la soumission ou la résistance face au monstre sans visage engendré par la post-modernité. Dans cette résistance le hacker fait figure de héros et pour le célébrer nous attendons que Julien Prévieux construise sa cabane.

Bernard Lallemand



Exposition du 18 mai au 16 juin 2012
du mardi au samedi, de 9 h à 12h et de 14 à 18h
Conférence jeudi 24 mai à 14h30 en salle de conférences de l'Aître Saint-Maclou.


Grandes Galeries

ESADHaR, Campus de Rouen
186 rue Martainville
76000 Rouen
02 35 71 38 49 




mardi 20 mars 2012

Exposition et colloque ATLAS AT LAST


Visuel : Gilles Acézat














Colloque « Un atlas de la microédition : quelles routes pour quels enjeux ? »
les jeudi 22 et vendredi 23 mars 2012 à l'Auditorium du Musée des Beaux-Arts de Rouen.


Le colloque international « Un atlas de la microédition : quelles routes pour quels enjeux ? » a pour objectif d’entamer une réflexion dans les champs de l’art et du design graphique d’un territoire, d’une frontière à l’autre, en France comme dans le reste du monde.

Le programme complet du colloque est téléchargeable ici.


Vernissage de l'exposition ATLAS AT LAST jeudi 22 mars à partir de 18h30 dans les Grandes Galeries de l'Esadhar (Rouen).

ATLAS AT LAST Avec Morgane Allais, Gilles Balmet, Sophie Bouvier Ausländer, Leïla Brett, Lucie Calmon, Aurore Chassé, Guillaume Constantin, Jean-Baptiste Decavèle, Rodolphe Delaunay, Benoît Delbecq, Marcelline Delbecq, Morgane Fourey, Gilles Furtwängler, Marina Gadonneix, Guillaume Ginet, Michael Günzburger, Rainier Lericolais, David Liaudet,Tom Molloy, Hyojin Moon, Simon Nicaise, Elise Parré, Clara Prioux, Guillaume Raoult, Philippe Rekacewicz, Batia Suter, Cannelle Tanc, Franca Trovato, Olivier Vary, Guillaume Viaud.

Une édition Edith  31°19'56.54''N 110°17'46.98''O  réalisée par Guillaume Ginet, artiste et ancien étudiant de l'école sera présentée lors du vernissage.


«...L'atlas est une forme visuelle de la connaissance, un mode visuel pour recueillir le morcellement du monde. À ce titre, bien sûr, il n'est pas sans rapports avec l'archive ou le souci encyclopédique. Mais il y a une différence, à mes yeux capitale : l'atlas procède par coupes, par choix tranchants, par montages et remontages successifs....»
Georges Didi-Huberman, "Atlas : comment remonter le monde", Artpress,  n° 373

Livre édité en 1975 par Lebeer Hoosmann à cinquante exemplaires numérotés, l'oeuvre de Marcel Broodthaers La conquête de l'espace. Atlas à l'usage des artistes et des militaires  reproduit les formes de trente - deux pays représentés à une taille identique.  Ces taches noires constituent à la fois un nouvel alphabet et une lecture, tout autant humoristique, politique que poétique, de la géographie. 
Cette  édition sera présente dans l'exposition sous la  forme d'une impression sur papier tirée à part de l’édition prêtée par le  Frac Poitou.

Persuadée qu'il est encore possible de faire bon usage du plus petit atlas du monde, Edith a invité une trentaine d'artistes à présenter dans les grandes galeries de l'ESADHaR des oeuvres  produites pour la circonstance dont une performance mais aussi des prototypes (livres, affiches, objets) ayant potentiellement des formes éditables et qui font  écho à l'édition de Marcel Broodthaers. Les ateliers d'impression des deux sites (Havre et Rouen) ont participé à la production de certains prototypes.

Cette exposition est aussi l'occasion de revisiter le mode de présentation des éditions papier qui, pour diverses raisons, restent prisonnières des vitrines. Nous savons combien ils ont d'abord été un outil d'alternative du système traditionnel de présentation des oeuvres dans les galeries et musées.

Exposition du 23 mars au 21 avril 2012
du mardi au samedi, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures


Le colloque et l'exposition sont des propositions du Laboratoire de recherche Edith*.

*Edith recherche, Edith édite, Edith expose.
L’équipe du programme de recherche Edith constituée de treize chercheurs développe un état des lieux de la micro-édition d’artistes et de graphistes des années 1980 à nos jours.  Sur le plan géographique, Edith dessine un parcours, sur le modèle des routes commerciales du XVIIe siècle dans le but d’identifier les différentes formes des éditions d’auteurs, en élaborant un véritable atlas de la micro-édition. Une publication numérique, première forme de l'atlas est en cours de réalisation.



Auditorium du Musée des Beaux-Arts de Rouen
26 bis rue Jean Lecanuet
76000 Rouen

Grandes Galeries

ESADHaR, Campus de Rouen
186 rue Martainville
76000 Rouen

02 35 71 38 49 



mercredi 18 janvier 2012

Vernissage de l'exposition "La fureur de l'éternuement" dans les Grandes Galeries de l'Esadhar (Rouen)



De gauche à droite: Olivier Soulerin, Slash, 2011
et Philippe Richard, Cube n°11, Sans titre, flèches, 2011

Oeuvres de Philippe Richard, Erwan Ballan et Baptiste Roux (au fond)

Erwan Ballan, Fagot, etc..., 2012 et Baptiste Roux, Géo-invalid, 2011

Philippe Richard, Cube n°11, Sans titre, flèches, 2011



Erwan Ballan, Dans tous les sens où ça machine, e.t.c..., 2010

Erwan Ballan, Matuvu, Half fast & furious, e.t.c..., 2011


Vernissage de l'exposition La fureur de l'éternuement dans les Grandes Galeries de l'Esadhar, site de Rouen, jeudi 26 janvier 2012 à 18 heures.

avec: 

Erwan Ballan
Baptiste Roux
Olivier Soulerin
Emmanuelle Villard
Philippe Richard


Exposition du 27 janvier au 26 février 2012
Du mardi au samedi, de 14 à 18 heures



(Photographies Hervé Digard/Esadhar)

Galeries de l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen
Aître Saint-Maclou
186 rue Martainville
76000 Rouen
Tél. 02 35 71 38 49
erba.rouen1@wanadoo.fr

samedi 19 novembre 2011

Vernissage de l'exposition Xavier Zimmermann dans les Grandes Galeries de l’Esadhar, campus de Rouen



Série Paysages ordinaires,  2006
tirages lambda sous diasec, 226 x 130 cm

Série Paysages ordinaires,  2006
tirages lambda sous diasec, 226 x 130 cm

Série Paysages ordinaires,  2006
tirages lambda sous diasec, 226 x 130 cm

Valse, 2008
Installation de 4 vidéos en boucle, son

Valse, 2008
Installation de 4 vidéos en boucle, son

Valse, 2008
Installation de 4 vidéos en boucle, son



Vernissage de l'exposition SCÈNES de Xavier Zimmermann, jeudi 24 novembre 2011 à partir de 17 heures dans les Grandes Galeries de l'Esadhar, site de Rouen.


Sur une proposition de Manuela Marques

Exposition  du 25 novembre 2010 au 14 janvier 2011
Du mardi au samedi de 14 à 18 heures, entrée libre



Galeries de l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen
Aître Saint-Maclou
186 rue Martainville
76000 Rouen
Tél. 02 35 71 38 49
erba.rouen1@wanadoo.fr

mardi 5 juillet 2011

Exposition Fabula Graphica 3 / Visions d'un monde créolisé, dans les Grandes Galeries de l'Erba de Rouen

Vue générale de la première salle
Oeuvres de Jochen Gerner
Oeuvres de Frédéric Bruly Bouabré
Oeuvres de François Bouillon
Oeuvres de Henk Visch et Barthélémy Toguo
Oeuvres de Gabrielle Manglou


Vernissage de l'exposition Visions d’un monde créolisé, Hommage à Édouard Glissant, mercredi 18 mai à 17h30.


avec:

Frédéric Bruly Bouabré
François Bouillon
Jochen Gerner
Gabrielle Manglou
Jean-Jacques Rullier
Nedko Solakov
Barthélémy Toguo
Henk Visch
Huang Yong Ping


Avec l’exposition « Fabula Graphica 3 » se clôture un cycle d’expositions collectives et monographiques ayant pris comme fil rouge la problématique générale de la fable. La fable envisagée comme une manière de véhiculer, au même titre que les mythes ou les contes de sagesse un imaginaire collectif et un rapport imagé au monde.

Ces expositions ont été nitiées par Stéphane CARRAYROU, curator indépendant et professeur de théorie des arts à l’Ecole régionale des Beaux-arts de Rouen. Elles ont réuni depuis 2007 des artistes tels que Virginie BARRE, Abdelkader BENCHAMMA, Mark BRUSSE, Sebastian DIAZ MORALES, Jan KOPP, Olivier LEROI, Guillaume PINARD, Aurélie SALAVERT, Fernando SANCHEZ-CASTILLO, The Royal Art Lodge (Michaël DUMONTIER, Marcel DZAMA, Neil FARBER) et Stephen WILKS.

Dans le cadre des trois expositions collectives du cycle « Fabula Graphica », le dessin constitue un médium privilégié mais non exclusif. Le terme « Graphica » est à prendre au sens large de graphie, d’inscription d’un processus de pensée. Chacune des trois expositions se singularise dans son accrochage et par les significations circulant entre les œuvres.

« Fabula Graphica 1 » (avril - mai 2009) était sous-titré « Formes brèves à l’écoute de la rumeur du monde ». Chacune des œuvres - dessins, livres d’artistes, petites sculptures – condensait, sous une forme poétique ramassée, une vision du monde; une vision souvent teintée d’humour et polysémique dans les résonances de sens qu’elle suscitait.

« Fabula Graphica 2 » (mai – juin 2010) était sous-titré « Visions d’un monde mouvant » - « Visions d’un monde hanté ». Mouvant, comme le sont actuellement nos repères, qu’ils soient mentaux, philosophiques, géographiques ou politiques. Mouvant, comme l’est aussi l’univers onirique du film d’animation, auquel se sont essayés plusieurs des artistes participant à l’exposition. Hanté, comme l’est notre monde contemporain, tout à la fois par des menaces de dissolution, d’effondrement, et par d’entêtantes réminiscences d’images cinématographiques ou photographiques, d’écrits, d’oeuvres d’art du passé.

La problématique de « Fabula Graphica 3 » tournera autour des notions d’inventaire du monde réel et mythologique et de mythologie personnelle; elle s’ouvrira notamment aux mythologies africaines et chinoises. Le sous-titre de ce troisième volet est « Visions d'un monde créolisé », en référence à ce qu’Edouard GLISSANT appelle la « créolisation du monde », à savoir une identité envisagée, non pas sous la forme d’appartenances nationales, de racines et de cultures ataviques, mais comme rhizome, comme racine allant à la rencontre d’autres racines et s’enrichissant de ce contact. Une conception qui rejoint la définition que Pierre REVERDY propose de l’image poétique comme « association d’idées lointaine et juste ».

Le communiqué de presse complet de l'exposition est téléchargeable ici.

Exposition du 18 mai au 25 juillet et du 16 août au 3 septembre 2011
Du mardi au samedi de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures (sauf jours fériés) 

 
Galeries de l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen
Aître Saint-Maclou
186 rue Martainville
76000 Rouen
Tél. 02 35 71 38 49
erba.rouen1@wanadoo.fr


Remerciements aux préteurs : François Bouillon, Gabrielle Manglou, Jean-Jacques Rullier, Henk Visch, les galeries Agnès b, Paris; Anne Barrault, Paris; Béatrice Binoche, Saint-Denis de La Réunion; Continua, San Gimignano; Kamel Mennour, Paris; Lelong, Paris; le Fonds municipal d’art contemporain de la Ville de Paris et Item éditions, Paris.

jeudi 24 mars 2011

Exposition "Chevallier - Marlot - Trémorin à l'Aître St Maclou" dans les Grandes Galeries de l'Erba








Florence Chevallier : La Chambre Invisible, 2005

Rémy Marlot : Rodin, 2008

Yves Trémorin : Figures, 2005


Vernissage de l'exposition Chevallier - Marlot - Trémorin à l'Aître St Maclou dans les Grandes Galeries de l'Erba, jeudi 24 mars à 17h30.


Florence Chevallier, Rémy Marlot, Yves Trémorin exposent ensemble à l’Aître St Maclou, Ecole Régionale des Beaux Arts de Rouen, des œuvres photographiques qui traversent l’histoire des représentations et remettent en lumière des éléments de notre mémoire collective. La photographie est pour ces trois artistes une même façon d'inscrire leur regard sur le monde, dans l'Histoire.

Histoire de l'art chez Rémy Marlot qui photographie les oeuvres de Rodin au musée, les sculptures servant de point d'ancrage à l'intérieur d'une fascinante saisie des ombres, reflets, passages de lumière, miroirs et voûtes, où notre rêve s'égare. Les formes sculptées par Rodin deviennent les figures de notre psyché, et voyagent en aval de notre histoire commune (le 19e siècle – l'Antique), révélant en amont notre présence au coeur de la création. Au delà des sculptures, le regard s’enfonce vers un espace trouble, à la luminosité inquiétante. Le Musée devient une maison menaçante aux contours indistincts.

Yves Trémorin bataille avec la force et la puissance symbolique de l’art héraldique pour les imposer à notre regard contemporain. Cette tension entre d’une part les figures et les blasons hérités de la tradition du Moyen-Âge et d’autre part la photographie d'objet, version affiche publicitaire du 20è siècle, provoque un choc visuel puis une proximité familière avec les emblèmes métamorphosées de notre société contemporaine : coutumes, habitus, rites, marquages, vêtements, effigies, modes, jeux de rôle, et en peinture l’alternance abstraction/figuration. Chez Trémorin, derrière chaque objet et chaque corps se cache une force primitive qui les pousse vers un espace vertueux.

Florence Chevallier propose, elle aussi, une vision obscure et animale de notre psyché, dans des photographies de « robes manteaux » dont les pans écartés ou repliés infiniment évoquent notamment la gravure de Gautier d'Agoty, « L'Ange Anatomique. » Ecorché, chair exposée, mouvements, textures, le corps absent qui autrefois portait ces vêtements, laisse en creux l'empreinte de son âme tourmentée, d'une sensualité morbide, que la lumière éclatante et les couleurs somptueuses rapprochent de l'art baroque. Une lignée de femmes dont l'histoire s'inscrit dans ces vêtements de soie, de velours, de fourrure nous rappelle les vanités et la célèbre tapisserie de la Dame à la Licorne , « A mon seul Désir » lorsque la femme renonce à ses parures pour accéder à une vie spirituelle.


Exposition du 24 mars au 29 avril 2011
Du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 (sauf jours fériés) 

 
Galeries de l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen
Aître Saint-Maclou
186 rue Martainville
76000 Rouen
Tél. 02 35 71 38 49
erba.rouen1@wanadoo.fr

jeudi 10 février 2011

Exposition BLACK SHOULD BLEED TO EDGE dans les Galeries de l'Erba de Rouen

O. Mosset, ZZ (2009), © Triple V, André Morin, Paris, Courtesy Galerie Triple V, Paris

Au fond, de gauche à droite: oeuvres de Gilles Furtwängler, Stéphane Dafflon,
Francis Baudevin, Julije Knifer, Christian Robert-Tissot. Photo: Erba, H. Digard

 

Au fond, de gauche à droite: oeuvres de Francis Baudevin, Julije Knifer,
Christian Robert-Tissot, Hugo Pernet. Photo: Erba, H. Digard


De gauche à droite: oeuvres de Steven Parrino, Philippe Decrauzat,
Francis Baudevin,Tania MouraudFrançois Morellet. Photo: Erba, H. Digard

De gauche à droite: oeuvres de Francis Baudevin, Tania Mouraud,
François Morellet, Damián Navarro. Photo: Erba, H. Digard

 

Vernissage de l'exposition BLACK SHOULD BLEED TO EDGE mardi 15 février 2011 à 17h30 dans les Grandes Galeries et à la Galerie Martainville de l'Erba de Rouen.


BLACK SHOULD BLEED TO EDGE
Une carte blanche à Philippe Decrauzat avec:

Francis Baudevin
Stéphane Dafflon
Philippe Decrauzat
Gilles Furtwängler
Julije Knifer 

François Morellet
Olivier Mosset
Tania Mouraud
Damián Navarro
Steven Parrino 

Hugo Pernet 
Christian Robert-Tissot

Dans le cadre de l'Atelier de Recherche et de Création Spot&Stop, mis en place à l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen par Lucile Encrevé en partenariat avec Le Spot, centre d'art contemporain du Havre, dans le but de produire une réflexion commune sur le discours des artistes, une carte blanche a été proposée à Philippe Decrauzat, artiste suisse né en 1974, pour être commissaire d'une exposition, du 15 février au 15 mars 2011, dans les Grandes Galeries de l'ERBA.

Titrée BLACK SHOULD BLEED TO EDGE, sa proposition réunit autour de lui des œuvres de onze artistes, peintres abstraits de générations diverses, dont la moitié appartient comme lui à la riche scène suisse contemporaine : Francis Baudevin, Stéphane Dafflon, Gilles Furtwängler, Julije Knifer, François Morellet, Olivier Mosset, Tania Mouraud, Damián Navarro, Steven Parrino, Hugo Pernet et Christian Robert-Tissot. Une exposition d'œuvres abstraites, noires et blanches, radicales et à distance (par l'humour, le jeu, l'appropriation), questionnant les limites de la peinture tout en la désacralisant, pensée autour d'œuvres clefs, dont ZZ (2009) d'Olivier Mosset, et pouvant être lue comme un apport au discours de Decrauzat.

En écho à l'exposition et dans le cadre du Laboratoire de recherche Edith (École Supérieure d’Art et Design Le Havre-Rouen), qui développe un état des lieux des éditions d’artistes et de graphistes des années 1980 à nos jours, la Galerie Martainville accueillera une sélection de multiples édités par le centre d'art contemporain et d'édition indépendant et expérimental Circuit, fondé en 1998 par une poignée d’anciens étudiants de l'Ecole cantonale d’art de Lausanne (dont Philippe Decrauzat) – édition à laquelle le titre même de l'exposition renvoie (bleed : impression à fond perdu, c'est-à-dire sans bords blancs).

Le mardi 15 février, Philippe Decrauzat donnera, pour éclairer ses choix, une conférence à 14h30 et Gilles Furtwängler une lecture de ses poèmes au cours du vernissage, qui débute à 17h30.

L'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen et Le Spot remercient les artistes, les prêteurs (Frac Bourgogne, Dijon et Frac Basse-Normandie, Caen), les galeries (Triple V, Paris, Praz-Delavallade, Paris et Dominique Fiat, Paris) pour leur précieuse collaboration à l'organisation de cette exposition, ainsi que les étudiants pour leur participation au montage et à la réalisation, au côté des artistes, des œuvres murales de Gilles Furtwängler et Damián Navarro.

Télécharger le document de visite ici.

Exposition du 15 février au 15 mars 2011
du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 (sauf jours fériés)

Galeries de l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen
Aître Saint-Maclou
186 rue Martainville
76000 Rouen
Tél. 02 35 71 38 49
erba.rouen1@wanadoo.fr


Le Spot est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication (D.R.A.C. Haute-Normandie), la Ville du Havre et le Conseil régional de Haute-Normandie. Le Spot est membre du Art Center Social Club.

lundi 10 janvier 2011

Exposition "Avec Piotr Kowalski" dans les Grandes Galeries de l'ERBA de Rouen


Visuel: Piotr Kowalski

Piotr Kowalski : Shrunken pieces, 1979

Piotr Kowalski : La machine pseudo-didactique, 1961
Au fond: Bettina Samson :  Nuclear dust #1 et #2, 2009

Jun Takita: Jusqu'aux recoins du monde, 2007

Jun Takita: Look for green, 2009

Jun Takita: Conversion de l'énergie, 1991

Jiro Nakayama: Poussière, 2006 

Jiro Nakayama : La phase, 1993 : deux ventilateurs sur socle, un spot sur pied

Rodolphe Delaunay: Télescope, 2009

Rodolphe Delaunay: Cyclop panoramic: boule de cristal, judas optique, socle, 2010
Au fond:
Jun Takita: Look for green, 2009  et  Light only light, 2004-2010

Rodolphe Delaunay: Promenade au clair de lune (1tr/jr), 2009, 30 x 35 x 80 cm
Disque vinyle 33 tours de la sonate n° 14 Op. 27, n° 2 de Beethoven, socle, tête de lecture,
moteur de télescope, batterie

Bettina Samson: Spectre

Vernissage de l'exposition Avec Piotr Kowalski vendredi 14 janvier à 17h30 dans les Grandes galeries de l'Erba de Rouen.

Une proposition de Jean-Christophe Bailly et Jason Karaïndros avec:

Rodolphe Delaunay
Piotr Kowalski
Jiro Nakayama
Bettina Samson
Jun Takita

Extrait du communiqué de presse:

Depuis sa disparition, Piotr Kowalski (1927-2004), l’un des artistes les plus importants et les plus singuliers de la deuxième moitié du 20ème siècle, a été “oublié”, en tout cas par les institutions d’art moderne et contemporain où il a pourtant souvent été exposé. A l’initiative de Jason Karaïndros, qui a fait partie de l’atelier que le sculpteur a dirigé à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rouen organise une exposition qui veut être un premier pas sur le chemin d’une reconnaissance nécessaire. D’emblée, l’idée a été de coupler la présentation de quelques œuvres-clefs de l’artiste à celle de jeunes artistes d’aujourd’hui travaillant dans le même champ d’imagination, celui de démarches où l’attention à ce qui se libère pour la pensée dans les sciences de la nature joue un rôle prédominant.

Réunis par Jason Karaïndros, artiste et professeur de multimedia à l’Ecole de Rouen et par Jean- Christophe Bailly, auteur d’une monographie et de nombreux textes sur Kowalski, quatre jeunes artistes, donc, ont accepté de donner corps par leurs travaux à cette idée d’une continuité spéculative de l’art contemporain. Deux d’entre eux, Jiro Nakayama et Jun Takita, ont été des élèves puis des assistants de Piotr Kowalski, dont les liens avec le Japon ont été très étroits. Les deux autres, plus jeunes (Bettina Samson et Rodolphe Delaunay), ne l’ont pas connu. Mais ce qui est en jeu, ce ne sont certes pas des influences, encore moins une famille, c’est une certaine communauté d’attitude, et la décision d’une modernité radicale.

Télécharger l'intégralité du communiqué de presse ici


Exposition du 14 janvier au 5 février 2011
du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 (sauf jours fériés)





Grandes Galeries de l'École Régionale des Beaux-Arts de Rouen
Aître Saint-Maclou
186 rue Martainville
76000 Rouen
Tél. 02 35 71 38 49
erba.rouen1@wanadoo.fr