Participation d'Isabelle Le Minh à Paris Photo sur le stand
de la Galerie Christophe Gaillard, du mercredi 13 au dimanche 17 octobre 2013.
La permanence des lucioles, tel est le thème de la Galerie Christophe Gaillard pour Paris Photo 2013. S'appuyant bien évidemment sur le livre de Pasolini, mais surtout sur celui de Georges Didi Huberman, le projet permettra notamment de présenter pour la toute première fois les photographies que Daniel Pommereulle et son équipe ont réalisé pendant le tournage du film Vite en 1969.
L'autre focus sera dévolu au travail d'Hannah Whitaker, découverte en France lors de la présentation qu'a faite Philip S. Block de son travail aux Rencontres d'Arles en 2012.
En 2009 dans La survivance des lucioles Georges Didi-Huberman expliquait :
«Dante a, autrefois, imaginé qu'au creux de l'Enfer, dans la fosse des «conseillers perfides», s'agitent les petites lumières (lucciole) des âmes mauvaises, bien loin de la grande et unique lumière (luce) promise au Paradis. Il semble bien que l'histoire moderne ait inversé ce rapport: les «conseillers perfides» s'agitent triomphalement sous les faisceaux de la grande lumière (télévisuelle, par exemple), tandis que les peuples sans pouvoir errent dans l'obscurité, telles des lucioles. Pier Paolo Pasolini a pensé ce rapport entre les puissantes lumières du pouvoir et les lueurs survivantes des contre-pouvoirs».
C?est à l'aune de ce rapport entre une lumière, autrefois paradisiaque, devenue au XXème siècle écrasante, instrument de contrôle et de coercition et, face à elle, le scintillement des fragiles lucioles de moins en moins perceptible lorsque le grand soleil médiatique ne se couche plus (cf. Hervé Aubron), marqueurs à la fois d'un espace de liberté, de résistance et de désir que la galerie Christophe Gaillard a pensé sa troisième participation à Paris Photo.
Avec : Hannah Whitaker, Véronique Boudier, Hélène Delprat, Isabelle Le Minh, Thibault Hazelzet, Daniel Pommereulle et Miroslav Tichy.
Grand Palais
Stand C40
Avenue Winston Churchill
75008 Paris
La permanence des lucioles, tel est le thème de la Galerie Christophe Gaillard pour Paris Photo 2013. S'appuyant bien évidemment sur le livre de Pasolini, mais surtout sur celui de Georges Didi Huberman, le projet permettra notamment de présenter pour la toute première fois les photographies que Daniel Pommereulle et son équipe ont réalisé pendant le tournage du film Vite en 1969.
L'autre focus sera dévolu au travail d'Hannah Whitaker, découverte en France lors de la présentation qu'a faite Philip S. Block de son travail aux Rencontres d'Arles en 2012.
En 2009 dans La survivance des lucioles Georges Didi-Huberman expliquait :
«Dante a, autrefois, imaginé qu'au creux de l'Enfer, dans la fosse des «conseillers perfides», s'agitent les petites lumières (lucciole) des âmes mauvaises, bien loin de la grande et unique lumière (luce) promise au Paradis. Il semble bien que l'histoire moderne ait inversé ce rapport: les «conseillers perfides» s'agitent triomphalement sous les faisceaux de la grande lumière (télévisuelle, par exemple), tandis que les peuples sans pouvoir errent dans l'obscurité, telles des lucioles. Pier Paolo Pasolini a pensé ce rapport entre les puissantes lumières du pouvoir et les lueurs survivantes des contre-pouvoirs».
C?est à l'aune de ce rapport entre une lumière, autrefois paradisiaque, devenue au XXème siècle écrasante, instrument de contrôle et de coercition et, face à elle, le scintillement des fragiles lucioles de moins en moins perceptible lorsque le grand soleil médiatique ne se couche plus (cf. Hervé Aubron), marqueurs à la fois d'un espace de liberté, de résistance et de désir que la galerie Christophe Gaillard a pensé sa troisième participation à Paris Photo.
Avec : Hannah Whitaker, Véronique Boudier, Hélène Delprat, Isabelle Le Minh, Thibault Hazelzet, Daniel Pommereulle et Miroslav Tichy.
Grand Palais
Stand C40
Avenue Winston Churchill
75008 Paris
