mercredi 14 novembre 2012

Florence Chevallier à la Maison Européenne de la Photographie




LA PHOTOGRAPHIE EN FRANCE 1950-2000
14 novembre 2012 – 13 janvier 2013
 

Exposition présentée dans le cadre du Mois de la Photo 2012
avec le soutien de Neuflize Vie.
 


En 1950 la paysannerie représente encore en France le tiers de la population active, la voiture populaire est la deux-chevaux et la publicité se nomme réclame. La photographie s’impose massivement dans les pages des magazines, timidement sur les murs des villes, largement dans la vie quotidienne comme un art populaire, “moyen” comme l’écrit Pierre Bourdieu. Cinquante ans plus tard le paysage est bien différent, la ville a définitivement envahi les campagnes, le mode de vie urbain s’est généralisé et uniformisé. 

La photographie est toujours présente mais l’apogée semble passée, les magazines disparaissent les uns après les autres, la publicité s’anime sur les écrans et la photographie est surtout regardée comme une pratique artistique. Elle est partout et donc nulle part, aussi qu’en reste-t-il ? Quelles images ont marqué ce demi-siècle écoulé ?

C’est ce parcours que propose l’exposition à travers les multiples visages de la photographie : photographie de presse, de mode, de publicité, de décoration telle qu’on la trouve dans les magazines ou sur les quais de métro, photographie artistique qui règne dans les pages des livres ou en grand format sur les cimaises des galeries ou des musées. Ces pratiques diverses aux supports variables dessinent une histoire rarement contée, celle d’un media dans sa diversité et sa richesse, dans son historicité aussi.
Les noms célèbres abondent : ceux de la grande vague humaniste : Cartier-Bresson, Izis, Ronis, Dieuzaide ; ceux de la radicalité artistique : Boltanski, Fleischer, Tosani ; ceux de la photographie narrative et personnelle : Plossu, Roche, Klein ou Depardon, mais aussi des noms beaucoup moins souvent retenus comme ceux de Hamilton, Jonvelle, Goude ou Larivière.

Les commissaires, Gilles Mora et Alain Sayag, ne récusent pas une certaine subjectivité — comment s’en affranchir quand on a participé plus ou moins activement à cette histoire — mais leur souhait est aujourd’hui celle de la photographie. 



Maison Européenne de la Photographie
5/7 rue de Fourcy 
75004 Paris