Les unes et les autres (Un art du portrait)
Exposition personnelle de Jean Rault jumelée avec celle du peintre Anthony Vérot
du 24 avril au 13 juin 2010
Commissaire: Philippe Cyroulnik
Extrait du communiqué de presse:
Jean Rault et Anthony Vérot pratiquent de façon systématique le portrait dans leur art respectif, la photographie pour le premier et la peinture pour le second. Ces deux expositions personnelles simultanées proposent une confrontation exceptionnelle autour de la question du portrait et du corps représenté.
Jean Rault est né en 1949, il vit et travaille à Paris et en Normandie. Il propose dans cette exposition une véritable rétrospective de ses portraits et nus qui s’échelonnent sur près de 25 ans. Elle présentera les séries réalisées en France, aux Etats-Unis et au Japon. En collaboration avec le musée de Louviers, se prépare une monographie consacrée à l’artiste qui devrait paraître en 2010.
Jean Rault s’attache particulièrement à cette zone où, dans les replis de la reproduction du modèle, se glissent les marques de ce qui fait symptôme d’un décalage ; voire l’ombre d’une ambivalence du corps dans son rapport à la norme sociale ou à son identité. Dans ses nus s’affirme un regard au plus près de ce que le corps peut avoir de troublant et de déstabilisant dans sa mise à nu. Jean Rault, depuis très longtemps, pratique le portrait et plus particulièrement le nu. C’est un nu sans concession mais aussi dans la proximité du modèle, voire même son intimité qu’il revendique. Il se reconnaît comme prédécesseurs de référence Diane Airbus et August Sanders. Il choisit toujours des situations où le corps laisse percer des pulsions inconscientes. Mais s’y marque aussi la part d’altérité à la norme qu’il recèle ; la part de simulacre, de blessures voire de pathologies dont il est modelé. Certains de ses portraits et nus japonais exposent le simulacre de l’identité féminine, le trouble engendré par la fusion incomplète entre le masculin et le féminin, l’ambivalence dans la division des genres que produit l’intrigante recomposition au féminin de corps masculins.
Sous les apparats du magique et du festif, perce la violence du grotesque. Et sous les plis de la robe ou du kimono se dévoile la vérité nue et rude du corps ; avec les sillons et les plis du temps, les dénis involontaires aux canons esthétiques dominants, dans l’éventail de ses apparats, sous les masques de ses fards et dans les ambiguïtés de son identité.
Jean Rault est né en 1949, il vit et travaille à Paris et en Normandie. Il propose dans cette exposition une véritable rétrospective de ses portraits et nus qui s’échelonnent sur près de 25 ans. Elle présentera les séries réalisées en France, aux Etats-Unis et au Japon. En collaboration avec le musée de Louviers, se prépare une monographie consacrée à l’artiste qui devrait paraître en 2010.
Jean Rault s’attache particulièrement à cette zone où, dans les replis de la reproduction du modèle, se glissent les marques de ce qui fait symptôme d’un décalage ; voire l’ombre d’une ambivalence du corps dans son rapport à la norme sociale ou à son identité. Dans ses nus s’affirme un regard au plus près de ce que le corps peut avoir de troublant et de déstabilisant dans sa mise à nu. Jean Rault, depuis très longtemps, pratique le portrait et plus particulièrement le nu. C’est un nu sans concession mais aussi dans la proximité du modèle, voire même son intimité qu’il revendique. Il se reconnaît comme prédécesseurs de référence Diane Airbus et August Sanders. Il choisit toujours des situations où le corps laisse percer des pulsions inconscientes. Mais s’y marque aussi la part d’altérité à la norme qu’il recèle ; la part de simulacre, de blessures voire de pathologies dont il est modelé. Certains de ses portraits et nus japonais exposent le simulacre de l’identité féminine, le trouble engendré par la fusion incomplète entre le masculin et le féminin, l’ambivalence dans la division des genres que produit l’intrigante recomposition au féminin de corps masculins.
Sous les apparats du magique et du festif, perce la violence du grotesque. Et sous les plis de la robe ou du kimono se dévoile la vérité nue et rude du corps ; avec les sillons et les plis du temps, les dénis involontaires aux canons esthétiques dominants, dans l’éventail de ses apparats, sous les masques de ses fards et dans les ambiguïtés de son identité.
Expositions du 24 avril au 13 juin 2010
du mardi au samedi de 14h à 18h, le dimanche de 15h à 18h
Vernissage vendredi 23 avril à 18h30
Vernissage vendredi 23 avril à 18h30
Le 19, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard
19 avenue des Alliés
19 avenue des Alliés
25200 Montbéliard
tel 03 81 94 43 58